Non, l’ouverture à la concurrence du TER en Nouvelle-Aquitaine ne permettra pas d’améliorer la fréquence et des dessertes. En effet, les opérateurs privés s'inscrivent dans une logique de rentabilité et ne feront pas d’investissement sur les lignes les moins rentables. Pour un territoire comme la Nouvelle-Aquitaine, principalement composé de zones rurales, le risque majeur c’est de voir la fréquence des TER se réduire et la fermeture des petites gares sur l’ensemble des petites lignes de la région.
L’ouverture à la concurrence risque de créer un service ferroviaire régional à deux vitesses, l’un où les métropoles et les bassins métropolitains pourraient bénéficier d’un service performant et l’autre, où les territoires ruraux se verraient de plus en plus isolés avec la baisse du service ferroviaire.
En Allemagne par exemple, les opérateurs privés qui se sont retirés, ne pouvant faire face aux coûts d’exploitation du train, ont laissé une partie de la population sans service ferroviaire.