Lors de la dernière plénière, le Conseil Départemental de Gironde a largement adopté une motion appelant le Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine à renoncer à l'ouverture à la concurrence des TER et à signer une nouvelle convention de 10 ans avec la SNCF.
En votant la l'unanimité une mention contre l'ouverture à la concurrence du TER et en faveur du maintien de la SNCF comme opérateur unique pour les 10 prochaines années, le Conseil départemental de Corrèze marque une position forte en faveur d'un véritable service public ferroviaire.
Pour comprendre les mécanismes qu'entraînent la privatisation des services publics, nous avons invité de grands témoins du libéralisme : la Poste, EDF ou encore le rail anglais, tous sont formels la libéralisation des services publics n'a jamais bénéficié aux usagers.
Depuis plusieurs mois, le Conseil Régional a entamé le processus d'ouverture à la concurrence du TER et joue le jeu du silence. En réponse à ce silence, nous avons choisi d'organiser un grand débat public sur les risques d'ouverture à la concurrence du train régional, le 21 mars dernier.
Plusieurs jours après le terrible accident ferroviaire qui a coûté la vie à au moins 57 personnes, la colère s'étend dans le pays. Ce n'est pas l'accident d'aiguillage qui est pointé du doigt mais la politique ferroviaire du pays avec un sous-investissement pour l'entretien du réseau et une politique de privatisation des services publics.
60% des habitants de Nouvelle-Aquitaine sont contre l’ouverture à la concurrence du TER et souhaitent qu'il reste uniquement opéré par la SNCF dans le cadre d’une mission de service public.
Avec un taux de ponctualité moyen de 65% en 2022 et 15% du réseau ferroviaire fermé depuis l'ouverture à la concurrence, le modèle ferroviaire Allemand est au bord de l'implosion.
Sur la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, le raz le bol explose, élus, entreprises locales, usagers et cheminots s’accordent sur l’urgence de rétablir un service de qualité et cohérent avec les besoins des usagers.
La région fait demi-tour et abandonne l'ouverture à la concurrence pour l'ensemble de ses lignes de trains régionaux.
Les députés NUPES de Nouvelle-Aquitaine ont clairement marqué leur engagement contre l'ouverture à la concurrence du TER en Nouvelle-Aquitaine qu'ils qualifient d'attaque contre le service public du rail.