Drame en Grèce

Résultat d'une politique de sous-investissement et de privatisation

Privatisation et abandon des services publics à l'origine de ce drame

Plusieurs jours après le terrible drame ferroviaire Grecque qui a coûté la vie à au moins 57 personnes, la colère s'étend dans le pays.

Ce n'est pas l'accident d'aiguillage qui est pointé du doigt mais la politique ferroviaire du pays avec un sous-investissement pour l'entretien du réseau et une politique de privatisation des services publics, comme le rappelle Les Échos :

"Au coeur des griefs : les coupes budgétaires et les privatisations imposées à la Grèce par ses créanciers, et l’incurie d’une classe politique restée sourde aux alertes sur la vétusté du réseau. « Ce n’est pas que les transports, c’est aussi la santé ou l’éducation. Le gouvernement et les entreprises sont uniquement guidés par le profit », pointent Tania Palicharona et Liana Korompili, deux syndicalistes venues défiler à Athènes sous la bannière du Front panhellénique des travailleurs."

Ce drame, c'est aussi le drame des services publics qui s'effondrent à force d'appliquer une logique de rentabilité à des biens communs : optimisation, baisse des coûts, baisse de la masse salariale, ... 

Vers la privatisation du service public ferroviaire en Nouvelle-Aquitaine ?

Alors que les crises économiques, sanitaires, écologiques ont mis en lumière les défaillances de la privatisation dans le secteur de l'énergie, souhaite t'on renouveler l'aberration avec le train et la mobilité ferroviaire ?  

Depuis plusieurs mois, le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, affirme sa volonté d'ouvrir le TER à la concurrence, sans consulter, ni tenir compte de la volonté des habitants de la région qui se sont majoritairement exprimés contre la libéralisation du TER dans une récente enquête

Avec l'Appel du rail, nous appelons les conseillers régionaux de Nouvelle-Aquitaine à faire le choix d'un véritable service public ferroviaire et à oser le processus démocratique à travers un référendum régional.

Et nous vous invitons à un grand débat sur l'avenir du train en Nouvelle-Aquitaine, le mardi 21 mars à Bordeaux : https://www.agoradutrain.fr/grand-debat